IAWIS IN DUNDEE/COLLOQUE A DUNDEE

The next conference of the International Association for Word and Image Study (IAWIS) will take place in Dundee in August 2014 and will focus on the representation of science and technology. They intend to showcase D'Arcy Thompson and Patrick Geddes - but not only. The exact title is "Riddles of Form: Exploration and Discovery in Word and Image". Here is the throught-provoking poster and the link to the conference site:

IAWIS 2014 Dundee




Le prochain colloque de l'Association Internationale pour l'Etude des Mots et des Images (IAWIS) aura lieu à Dundee en août 2014, et sera consacré à la représentation des sciences et des techniques. Ils ont l'intention de mettre en avant D'Arcy Thompson et Patrick Geddes - mais pas seulement eux. Le titre exact est "Des formes qui interrogent: exploration et découverte en mots et images". Voici l'affiche ci-dessus. Et le lien vers le site du colloque ci-dessous: 

YESTERDAY'S SEMINAR/SEMINAIRE D'HIER

We listened to two very interesting presentations yesterday morning. Frances Robertson introduced us to several of the machines designed by early nineteenth-century engineers to develop partly automated technical drawing. Those machines, now in the store-rooms of science museums, and which she has been able to look at and operate, had various eccentric names and functions (curvographs, elliptographs, pentographs...). They enabled draughtsmen to draw lines of regular thickness, copy landscape features, or project perspectives onto paper. These machines were not easy to put together, or use. In fact, they seem to have been intended to create images for the encyclopaedias and books produced on engineering design at the time, rather than to be used in workshops for practical, concrete projects. Her very interesting view is that they were part of the engineering profession's endeavour to prove their worth and gain authority in their field, as distinguished from the skills of earlier crafts. Mark Niemeyer has accumulated over the years a large number of images and texts about the first Atlantic cable, and he showed us how the press and the books published at the time (1858) depicted the event in the United States mostly. As the cable itself did not lend itself to many striking images, illustrators concentrated on the ships that had laid it, on the celebrations accompanying the event, and on a number of maps, and even allegorical representations. His talk gave us a good idea of the interest for technology and nationalistic and patriotic feelings just before the Civil War. He had a real piece of the cable to show us - with its accompanying certificate signed by Cyrus Field, one of the promoters of the project.

Nous avons eu le plaisir d'écouter deux très intéressantes communications hier matin. Frances Robertson nous a montré plusieurs des instruments conçus par des ingénieurs du début du dix-neuvième siècle pour permettre une certaine automatisation du dessin technique. Ces machines, qui se trouvent maintenant souvent reléguées dans les réserves des musées des sciences, qu'elle a été voir de près et a essayé de faire fonctionner, portaient des noms excentriques (curvographes, elliptographes, pentographes...) et avaient des fonctions variées. Elles permettaient aux dessinateurs de tirer des traits d'une égale grosseur, ou de copier les éléments d'un paysage, ou de projeter des perspectives sur le papier. Mais ces outils n'étaient faciles ni à assembler ni à utiliser. En fait, ils semblent avoir surtout servi à créer des images pour l'industrie de l'édition, pour les encyclopédies et ouvrages de dessins techniques de l'époque, plutôt que pour créer de véritables projets concrets dans les ateliers. L'idée qu'elle a défendue est que tous ses instruments servirent plutôt à donner un certain statut à une profession qui se détachait des anciennes catégories de l'artisanat, désireuse de prouver son prestige et son autorité. Mark Niemeyer accumule depuis des années des documents sur le premier câble transatlantique, et il nous a montré comment les journaux, magazines, et quelques livres publiés à l'époque (1858) ont rendu compte de l'événement principalement en Amérique. Comme le câble lui-même n'offrait guère de prise aux illustrateurs, ceux-ci se concentrèrent sur les bateaux qui le posèrent, les fêtes qui accompagnèrent la réalisation, et un certain nombre de cartes, et même de représentations allégoriques. Son intervention nous a permis de mesurer l'intérêt pour les progrès de la technologie à l'époque, et la ferveur des sentiments nationalistes et patriotiques en Amérique à la veille de la guerre de Sécession. Il a pu nous montrer un authentique morceau du câble - accompagné de son certificat signé par Cyrus Field, un des promoteurs du projet.

FRIDAY'S POSTER/AFFICHE DE VENDREDI


Here is the poster for next Friday. As it indicates, everybody is welcome to the seminar. The image at the centre of the poster refers to our second speaker's presentation. It is an image of the machine which laid the transatlantic cable at the bottom of the ocean.




Voici l'affiche pour notre séminaire de vendredi prochain. L'entrée est libre, et tout le monde est bienvenu. L'image au centre de l'affiche fait référence à la présentation de notre second intervenant. Il s'agit de la machine utilisée pour poser le câble transatlantique au fond de l'océan.




NEXT SEMINAR ON ENGINEERING/PROCHAIN SEMINAIRE SUR LES SCIENCES DE L'INGENIEUR

I feel our next seminar will be very original, since it will be an occasion to reflect on illustrations produced by engineers and around engineering projects. It will take place on Friday, March 22, from 10.30. Frances Robertson, from the Glasgow School of Art will present a survey of technical drawing aids used by engineers in the early nineteenth century. These mechanical devices contributed, in her own words "just as much as bridges or gargantuan steam powered machines did to the self-fashioning of engineers and engineering". The second speaker will be my colleague here, Mark Niemeyer, a specialist of nineteenth-century American history and literature, who will talk about the way the transatlantic telegraph cable between America and Great Britain (1858) was represented in the popular press. I know he has been accumulating documents on the subject for years. This seminar promises to be unusual, since we are bound to debate illustrations bordering between technology and science, and not just what is recognised as scientific illustration

Je crois que notre prochain séminaire sera très original, car il sera l'occasion de réfléchir aux illustrations produites par les ingénieurs et autour des projets d'ingénieurs. Il aura lieu le vendredi 22 mars à partir de 10.30. Frances Robertson, de l'école des Beaux-Arts de Glasgow, nous présentera une étude des aides mécanisées inventées pour les besoins des dessins techniques, utilisées par les ingénieurs du début du dix-neuvième siècle. Ces appareils ont contribué, selon elle, "autant que les ponts et machines à vapeur gargantuesques à la définition et la reconnaissance de la profession d'ingénieur et de la spécificité de cette science." Le second invité est mon collègue ici, Mark Niemeyer, spécialiste de l'histoire et de la littérature américaine du dix-neuvième siècle, qui parlera de la façon dont le câble télégraphique transatlantique entre l'Amérique et la Grande-Bretagne (1858) a été représenté dans la presse populaire. Je sais qu'il accumule des documents sur le sujet depuis des années. Ce séminaire promet d'être passionnant, car nous devrons y aborder des images à la frontière entre science et technologie, et non pas simplement ce qui est traditionnellement perçu comme de l'illustration scientifique.