BIRD MIGRATION/MIGRATIONS DES OISEAUX

I heard yesterday that a duck ringed in France was killed in St-Petersburg, and it set me wondering about how people represent bird migration routes on maps. Looking for information this morning, I found obvious maps, which use colour codes, and represent migratory routes with lines, or dots, nothing unusual, like the following examples. The one on the left is from the US Arctic National Wildlife Refuge. The one on the right is from Wikipedia.

J'ai entendu hier qu'un canard bagué en France avait été tué à Saint-Petersbourg et je me suis demandée comment on représente les migrations des oiseaux sur les cartes. En cherchant des informations ce matin, j'ai trouvé des exemples évidents, qui emploient des codes couleurs et représentent les couloirs de migration par des lignes ou des séries de points, rien de bien surprenant, comme dans ces cartes ci-dessous, celle à gauche tirée du site américain National Wildlife Refuge et celle de droite prise sur Wikipédia.
















But there are other ways of illustrating bird migrations. I found that many maps include pictures of the birds, obviously not to scale, so that their gigantic wings cover huge portions of the earth's hemispheres, which I find quite interesting, actually. Here is a good example: a wall map of bird migrations, from the site mapsales.com.

This image is copyrighted and can be bought on the site: http://www.mapsales.com/

Mais il y a d'autres façons d'illustrer les migrations des oiseaux. J'ai découvert que de nombreuses cartes sont illustrées par des dessins des oiseaux, qui ne sont bien évidemment pas à l'échelle, de sorte que leurs ailes géantes recouvrent de grosses parties des hémisphères terrestres, ce que je trouve plutôt intéressant, en fait. En voici un bon exemple: un poster mural des migrations aviaires, sur le site mapsales.com:


Cette image est propriété du site où elle est en vente à cette adresse: http://www.mapsales.com/

Obviously, there is a didactic and practical purpose to this: if you spot a bird, you might want to know where it has come from, where it's going, etc.

But the best one I found was an animated image aimed at showing exactly the advance of the migration, not in real time, of course, but in sort of real space. It is from ebird, a site dedicated to bird enthusiasts, via terpsinoe.wordpress.com. Isn't it lovely, to see the lights appearing? This is the migration routes of a bird called the Chestnut-sided warbler.

Il y a bien sûr un aspect didactique et pratique: si vous voyez un spécimen, vous voulez peut-être savoir d'où il vient et où il va...

Mais la meilleurs illustration que j'ai trouvée est une image animée dont le but est de montrer exactement l'avancée de la migration, pas en temps réel, bien sûr, mais en espace réel en quelque sorte. Elle est issue de ebird, un site dédié aux ornithologues, par le biais de terpsinoe.wordpress.com. N'est-ce pas joli de voir apparaître ces lumières? Il s'agit de la migration d'un petit oiseau qui s'appelle Setophaga Pensylvanica.


And here is the bird, a charming little thing, a pity it doesn't migrate to Europe -

Voici ce petit passereau, qui est bien mignon, dommage qu'il ne migre pas jusqu'en Europe.



The animated image is based on real observations reported to the site by bird spotters, which also makes it different from other illustrations, also compiled from observations but on an analogical, rather than digital principle.

L'image animée est fondée sur des observations réelles rapportées par des ornithologues sur le site, ce qui la rend aussi différente des autres illustrations, qui, bien que fondées sur des observations aussi, suivent un principe analogique, et non numérique.


MCEWEN, LINDLEY, CATTLEY, PROUST...

One thing leads to another. Finding that Rory McEwen was related to John Lindley, I tried to find out more about Lindley's pictures of flowers. Lindley (1799-1865) contributed to the classification of roses and orchids. He taught botany at University College, London, and performed a number of missions, including one on the Irish potato famine and another one to save Kew Garden, which was threatened with closure. His drawings are beautiful. Here is the image of an orchid he named after the collector William Cattley, the voluptuous cattleya:



It was published in 1853, in a book by Paxton and Lindley, entitled Paxton's Flower-Garden. Cattleyas are a genre of orchids, originating mostly in Brazil, and William Cattley (1788-1835) was one of the first to receive them in England from South America in 1819. Cattleyas are famous in France because of Marcel Proust's masterpiece, Remembrance of Things Past, in which Odette wears the flower in her blouse, and Swann refers to their love-making as "faire cattleya". 

Now let us compare Lindley's images with McEwen: here are two roses, one by each artist. I suppose there is no doubt which is more modern. However, I think they are botanically accurate both in their own ways.






Une chose mène à une autre. Apprenant que Rory McEwen était un descendant de John Lindley, j'ai cherché à en savoir plus sur celui-ci et ses images de fleurs. Lindley (1799-1865) a beaucoup contribué à la classification des rosiers et des orchidées. Il a enseigné la botanique à l'University College de Londres et a accompli un certain nombre de missions, dont une sur la famine irlandaise, due à une maladie de la pomme de terre, et une autre qui a contribué à sauver les jardins de Kew, menacés de fermeture. Ses dessins sont très beaux. Vous voyez ci-dessus une image d'une orchidée à laquelle il avait donné le nom d'un collectionneur, William Cattley, le voluptueux cattleya. Cette image est parue en 1853, dans un ouvrage de Paxton et Lindley, intitulé Paxton's Flower Garden. Les cattleyas sont une famille d'orchidées, surtout répandues au Brésil, et William Cattley (1788-1835) fut un des premiers à en importer d'Amérique du Sud en Angleterre, en 1819. Les cattleyas sont célèbres en France en raison du chef d'oeuvre de Marcel Proust, A la Recherche du temps perdu, où Odette en porte à son corsage, et où Swann fait référence à leurs ébats amoureux par l'expression "faire cattleya".

Comparons maintenant des images de Lindley et McEwen. Voici deux images de roses ci-dessus, par chacun d'eux. Je crois qu'il n'y a guère de doute laquelle est la plus récente. Elles sont cependant exactes botaniquement toutes les deux, me semble-t-il!