Un livre intéressant sur la cryptozoologie vient de sortir fin septembre. Rédigé par Benoît Grison et publié par Delachaux et Niestlé, il s'intitule Du Yéti au Calmar Géant, le Bestiaire énigmatique de la cryptozoologie. Il ne s'agit pas d'un simple inventaire d'animaux étranges n'ayant jamais existé. Le point de vue de Benoît Grison consiste à envisager de manière scientifique des récits apparemment fantaisistes, de trouver une méthode pour contrer les arguments spécieux, plutôt que de les rejeter sans examen. Son idée est qu'il n'y a pas de fumée sans feu, même si, dans ces cas, le feu n'est peut-être pas du tout un animal énigmatique. Le livre est très abondamment illustré, comme vous le verrez à ce lien, où le chapitre sur le calmar géant est en partie disponible, avec des images totalement imaginaires aussi bien que des photos issues de vidéos récentes.
Cryptozoology is all the more interesting as imaginary animals may never be as strange as animals that really exist or have existed since the world began. Nature's imagination is endless, it seems. Which leads me to other books, those about extinct animals, such as Errol Fuller's Lost Animals, Extinction and the Photographic Record (Princeton University Press, 2014) which has photographs of 28 animals (mostly birds) that have disappeared since photography was invented. The pathos elicited by photography always wins over reconstructive illustrations, however perfect they may be, because of the feeling of immediacy photography gives. Interestingly, the French translation is also at Delachaux et Niestlé.
La cryptozoologies est d'autant plus intéressante que les animaux imaginaires ne sont peut-être pas aussi bizarres que ceux qui existent ou ont réellement existé depuis les débuts de la terre. L'imagination de la nature semble infinie. Ce qui m'amène à d'autres livres, ceux sur les animaux disparus, comme celui d'Errol Fuller, Lost Animals, Extinction and the photographic Record (Princeton University Press, 2014) qui contient les photographies de 28 animaux (surtout des oiseaux) qui ont disparu depuis l'invention de la photographie. L'émotion que suscite la photographie est toujours plus forte que celle que provoquent des illustrations reconstruites, aussi réussies soient-elles, en raison du sentiment d'immédiateté qu'apporte avec lui le procédé photographique. On remarque que la traduction française est aussi aux éditions Delachaux et Niestlé.
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