YESTERDAY'S SEMINAR/SEMINAIRE D'HIER

We listened to two very interesting presentations yesterday morning. Frances Robertson introduced us to several of the machines designed by early nineteenth-century engineers to develop partly automated technical drawing. Those machines, now in the store-rooms of science museums, and which she has been able to look at and operate, had various eccentric names and functions (curvographs, elliptographs, pentographs...). They enabled draughtsmen to draw lines of regular thickness, copy landscape features, or project perspectives onto paper. These machines were not easy to put together, or use. In fact, they seem to have been intended to create images for the encyclopaedias and books produced on engineering design at the time, rather than to be used in workshops for practical, concrete projects. Her very interesting view is that they were part of the engineering profession's endeavour to prove their worth and gain authority in their field, as distinguished from the skills of earlier crafts. Mark Niemeyer has accumulated over the years a large number of images and texts about the first Atlantic cable, and he showed us how the press and the books published at the time (1858) depicted the event in the United States mostly. As the cable itself did not lend itself to many striking images, illustrators concentrated on the ships that had laid it, on the celebrations accompanying the event, and on a number of maps, and even allegorical representations. His talk gave us a good idea of the interest for technology and nationalistic and patriotic feelings just before the Civil War. He had a real piece of the cable to show us - with its accompanying certificate signed by Cyrus Field, one of the promoters of the project.

Nous avons eu le plaisir d'écouter deux très intéressantes communications hier matin. Frances Robertson nous a montré plusieurs des instruments conçus par des ingénieurs du début du dix-neuvième siècle pour permettre une certaine automatisation du dessin technique. Ces machines, qui se trouvent maintenant souvent reléguées dans les réserves des musées des sciences, qu'elle a été voir de près et a essayé de faire fonctionner, portaient des noms excentriques (curvographes, elliptographes, pentographes...) et avaient des fonctions variées. Elles permettaient aux dessinateurs de tirer des traits d'une égale grosseur, ou de copier les éléments d'un paysage, ou de projeter des perspectives sur le papier. Mais ces outils n'étaient faciles ni à assembler ni à utiliser. En fait, ils semblent avoir surtout servi à créer des images pour l'industrie de l'édition, pour les encyclopédies et ouvrages de dessins techniques de l'époque, plutôt que pour créer de véritables projets concrets dans les ateliers. L'idée qu'elle a défendue est que tous ses instruments servirent plutôt à donner un certain statut à une profession qui se détachait des anciennes catégories de l'artisanat, désireuse de prouver son prestige et son autorité. Mark Niemeyer accumule depuis des années des documents sur le premier câble transatlantique, et il nous a montré comment les journaux, magazines, et quelques livres publiés à l'époque (1858) ont rendu compte de l'événement principalement en Amérique. Comme le câble lui-même n'offrait guère de prise aux illustrateurs, ceux-ci se concentrèrent sur les bateaux qui le posèrent, les fêtes qui accompagnèrent la réalisation, et un certain nombre de cartes, et même de représentations allégoriques. Son intervention nous a permis de mesurer l'intérêt pour les progrès de la technologie à l'époque, et la ferveur des sentiments nationalistes et patriotiques en Amérique à la veille de la guerre de Sécession. Il a pu nous montrer un authentique morceau du câble - accompagné de son certificat signé par Cyrus Field, un des promoteurs du projet.

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