A NEW EVOLUTIONARY TREE/UN NOUVEL ARBRE DE L'EVOLUTION

Scientists at Berkeley have re-designed the evolutionary tree, taking account of the huge number of bacteria recently discovered and of genome sequencing. This gives an elegant graph, that opens like a flower, and reduces the Eukaryotes - the branch of animals that we belong to, alongside most visible oragnisms - to a much smaller part. Interestingly, eukaryotes are at the bottom, sort of, not at the top of the graph. It is a way of visualising the fact that we are surrounded by many life forms that may well be more important than us, if only in their diversity. It is a sobering thought, and continues the trend that has been taking man away from the centre  - away from the centre of the universe and away from the top of the supposed evolutionary ladder. On top of that, the design is beautiful. It is so graceful that its name seems to be "tree of life/bird of Paradise". The original paper appeared in the journal Nature in January.


Des scientifiques de l'université de Berkeley ont redessiné l'arbre de l'évolution, en tenant compte du nombre énorme de bactéries récemment découvertes et du séquençage des génomes. Cela donne un schéma très élégant, qui s'ouvre comme une fleur et réduit les eucaryotes  - la branche des animaux à laquelle nous appartenons, ainsi que la plupart des organismes visibles - à une partie bien moins importante. Ce qui est intéressant, c'est aussi que les eucaryotes se retrouvent en bas, non au sommet de l'arbre. Cela nous permet de visualiser le fait que nous sommes entourés de bien d'autres formes de vie qui sont peut-être bien plus importantes que nous, ne serait-ce que par leur diversité. Cela donne à réfléchir, et cela poursuit la tendance à ramener l'homme à sa juste place, loin du centre - d'abord en éloignant l'homme du centre de l'univers, et ici du sommet de l'échelle des êtres. En plus, le dessin est très beau. Il est tellement gracieux qu'il semble qu'on l'ait baptisé "arbre de vie/oiseau de Paradis". L'article d'origine a été publié par la revue scientifique Nature en janvier. 


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