UNIVERSAL IMAGES?/IMAGES UNIVERSELLES?

Yesterday's seminar was particularly interesting. Phil McGregor, who teaches journalism at the university of Bournemouth took as the starting-point of his talk the idea that images are a BRIDGE between scientists and the public, and questioned whether images were appreciated because of their news value, objectivity or whether another criterion, that of aesthetics, was to be taken into account. He connected the present astronomical sublime to earlier forms of the sublime, drawing on the works of James Elkins and Lisa Parks. He also gave us a very good insight into the making of those images, used by NASA as PR elements in their campaign to raise funds. For instance, the images from the Hubble telescope are all in black and white and coloured by image creators to give a certain view to the public. Their titles are also eloquent - such as the famous Pillars of creation (below).


Le séminaire d'hier était particulièrement intéressant. Phil McGregor, qui enseigne le journalisme à l'université de Bournemouth, a pris pour point de départ de son intervention l'idée que les images servent de PONT entre les scientifiques et le public, et il s'est interrogé sur la raison de l'appréciation de ces images d'astronomie: vient-elle de leur valeur en tant qu'information? de leur objectivité? Ou bien ne doit-on pas ajouter un autre critère, celui de l'esthétique? Il a relié le sublime astronomique contemporain à des formes antérieures de sublime, s'appuyant sur les travaux de James Elkins et Lisa Parks. Il nous a donné aussi une bonne idée de la façon dont ces images sont fabriquées, et utilisées par la NASA dans leurs campagnes de relations publiques destinées à trouver des fonds. Ainsi, les images prises par le télescope Hubble sont en noir et blanc et colorées de certaines façons par des créateurs d'images qui donnent ainsi une certaine version des choses au public. Les titres choisis sont aussi très parlants - comme le fameux Pillars of creation, ci-dessus.

Basak Aray, who is currently studying for her PhD in Paris introduced us to the work of Otto Neurath and the Vienna Circle. Her talk was structured around an explanation of the ideology behind the isotypes created by Neurath, how they allow basic, simple, factual information to be conveyed, and exclude (or intend to exclude) anything emotional, subjective, or metaphysical, by the use of serialization, stereotypes and simplification. A comparison of different ways of illustrating data made it clear that isotypes are much more efficient in conveying data than other forms of representations (charts/pies, etc). She ended her talk with a comparison of isotypes and simplified languages (Basic English and Interglossa), which was extremely interesting for us as English teachers. Neurath's ideas seem now very dated, but at the same time, isotypes are still all around us, though they have been genrally updated.



Basak Aray, qui fait sa thèse actuellement à Paris, nous a présenté les travaux d'Otto Neurath et du Cercle de Vienne. Sa présentation s'articulait sur une explication de l'idéologie qui a présidé à la création des isotypes par Neurath, comment ils permettaient de traduire des informations de base, simples et factuelles, en excluant (ou en prétendant exclure) tout ce qui relevait de l'émotionnel, du subjectif, du métaphysique, grâce à l'utilisation des séries, des stéréotypes et par la simplification. En comparant les différents moyens d'illustrer des données, elle a montré que les isotypes étaient plus efficaces que d'autres types de représentations pour illustrer des faits (comme des camemberts/graphiques...). Elle a terminé sa présentation par une comparaison des isotypes avec les langages simplifiés (Basic English et Interglossa), ce qui nous a paru extrêmement intéressant à nous en tant que professeurs d'anglais. Les idées de Neurath semblent aujourd'hui démodées, mais les isotypes sont encore partout autour de nous, même s'ils ont souvent été adaptés au goût du jour.

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